

L’Assemblée Générale Ordinaire de la BIAT s’est tenue le Vendredi 27 mai à 16h à l’hôtel Sheraton de Tunis.
C’est le président du conseil d’administration Ismail Mabrouk, qui a conduit les travaux de cette assemblée, organisée sous le signe «Gagnons l’avenir ensemble».
Reportage photos de Massara Fridhi
Encore une fois le paradoxe est très signifiant. Alors que l'économie tunisienne passe une période de marasme, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) vient d’annoncer lors de son assemblée générale ordinaire ; qui s’est tenue vendredi dernier sous le signe «Gagnons l’avenir ensemble» ; ses excellents résultats pour 2015 au grand bonheur de ses actionnaires, petits et grands porteurs.
Les rapports présentés, lors de cette assemblée générale par le président du conseil d'administration, Ismaïl Mabrouk en présence des administrateurs et des actionnaires, sont très rassurants sur l'état de santé de cette banque, qui a terminé l'année 2015 en beauté avec des dépôts de la clientèle d'une valeur de 8090 millions de dinars (MD), avec un accroissement de 7,7% par rapport à 2014.
Ce qui a permis à la BIAT de consolider sa position de leader sur le marché avec une part de 15,5% en 2015.
Les performances réalisées par la première banque privée du pays lui ont permis d’un autre coté d’enregistrer un bénéfice net record de 151.578.917.699 de dinars tunisiens avec une progression de 48% par rapport à l’exercice précédent.
Majoré du report à nouveau de 42.997.997.820 de dinars, le résultat distribuable a atteint 194.576.915.519 dinars.
Mr Ismail Mabrouk a indiqué lors de son allocution que ces résultats exceptionnels ont été réalisés dans une conjoncture économique difficile aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Il a rappelé dans ce sens que l’activité économique pour l’année 2015 a enregistré une stagnation voire même une récession dans les principaux secteurs à l’exception de l’agriculture et pêche qui a bénéficié de la récolte exceptionnelle de l’huile d’olive.
Il a aussi rappelé que le taux de croissance économique est revenu de 1,7 % en 2014 à 0,8% en 2015 contre des prévisions initiales de 3%.
Fier de ces performances dans ces temps de crise, le président du conseil d'administration a remercié le personnel, pour ses efforts et les clients pour leur confiance: «ce qui a permis à la BIAT de conserver la 1ère place qu’elle occupe depuis trois ans dans le classement des banques tunisiennes. Ces résultats sont rendus possibles, en outre, grâce à la fidélité de nos 700.000 clients et aux actionnaires qui nous font confiance. »
Il a aussi rappelé que la BIAT dispose désormais d’un réseau des plus denses en Tunisie avec 200 agences réparties sur l’ensemble du pays, une représentation à Tripoli et une autre à Paris.
Lors de ce rendez-vous il a été rappelé que la BIAT s’est imposé comme banque de proximité et socialement responsable et qu’elle ambitionne désormais de devenir un groupe fiancier, solide et international.
La loi sur les banques et les institutions financières aura-t-elle le même sort que la loi sur le conseil supérieur de la magistrature qui n’a été promulguée qu’après plusieurs va-et-vient entre le parlement et l’instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi(IPCCPL). En effet, invalidée pour vice de forme tenant à sa présentation à la séance plénière sans respect des délais impartis, la loi est revenue au parlement où elle a été approuvée ce jeudi à la majorité de 107 voix favorables et une seule abstention. En revanche, les députés membres des groupes d’El-Horra (députés proches de Mohsen Marzouk) du Front populaire et du parti des agriculteurs se sont retirés du vote en signe de protestation. Ils ont d’ailleurs menacé de saisir l’IPCCL pour censurer la loi approuvée.
Hassouna Nasfi (El-Horra) a parlé de « violation du règlement intérieur de l’ARP », alors que Zied Lakhdhar(FP) a considéré l’ article sur le contrôle de la finance islamique comme une imposition d’une idéologie sur la volonté des députés. Les députés ont en effet approuvé la création d’un comité composé de trois experts dont l’objectif est de contrôler la conformité de la finance islamique. Dans le texte initial controversé on a mentionné un « comité charaïque » terme qui a enfin été supprimé tout en maintenant le comité.