Quantcast
Channel: Espace Manager - Finance
Viewing all 919 articles
Browse latest View live

BCT: Le déficit de la balance des opérations courantes se creuse

$
0
0
 
 
Le déficit de la balance des opérations courantes s'est creusé au cours du 1er trimestre 2016 (1, 758 MD ou 1,9% du PIB contre 1,368 MD ou 1,6% du PIB au cours de la même période 2015), et ce, en dépit du net allègement de la facture énergétique, d'après la Banque Centrale de Tunisie.
 
Cette contre-performance porte la marque essentiellement, des évolutions relatives à la forte chute des recettes touristiques à 282 MD contre 583 MD (1er trimestre 2015), soit une baisse de 51,7%, à la diminution inquiétante des revenus de travail de 13,7%, en comparaison avec le premier trimestre de 2015, pour se situer à 772 MD contre 895 MD.
 
La détérioration du déficit courant conjuguée à l’affaiblissement des IDE et la forte détérioration du solde de la balance des prêts et emprunts, a fortement affecté le solde général de la balance des paiements, induisant par conséquent une baisse des réserves de change, a analysé la BCT.
 
Et de conclure que le maintien du déficit courant à des niveaux élevés depuis 2012 (au-dessus de 8% du PIB) ne peut qu’attiser les pressions sur le taux de change du dinar vis-à-vis des principales devises.(Tap)
 

Le projet de loi relatif aux banques et aux institutions bancaires reconnu constitutionnel

$
0
0

Selon un communiqué diffusé par l’agence TAP, l'instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de lois vient d’approuver la constitutionalité du projet de loi relatif aux banques et aux institutions bancaires adopté par l’Assemblée des représentants du peuple en plénière le 9 juin dernier,.

L’instance, indique dans son communiqué, qu’elle a accepté le recours de l’opposition sur la forme et a jugé sur le fond de la constitutionalité du projet.

Le président de l’instance Khaled Ayari a expliqué dans ce cadre dans une déclaration à la TAP,  qu’«il n’y a rien dans cette loi qui est en contradiction avec les principes et les dispositions de la Constitution».

 

Analyse sur le taux de change tunisien

$
0
0
Par Nizar Fassi
 
Les évolutions du taux de change du dinar tunisien (DTN) par rapport aux devises euro et dollar us représentent un objet d'étude intéressant au regard des polémiques nombreuses que cela engendre. 
 
Il sera utile de décrypter ce qui relève du vrai et du faux dans les débats contradictoires sur la "baisse" - pour le moment, nous maintiendrons des guillemets sur "baisse" le temps du défrichage - de la monnaie tunisienne lors du change en essayant de faire abstraction des on-dit, le sport national après le football bien évidemment.
 
La devise ou la monnaie
 
Commençons par savoir de quoi on dialoguera par la suite en définissant les éléments les plus importants. La monnaie correspond à une unité de mesure monétaire utilisée dans son pays. Elle représente aussi l'ensemble des possibilités et des moyens de paiement dans une nation donnée.
 
Dans le cas de la Tunisie, les Tunisiens parleront de la monnaie nationale dinar tunisien dont l'abréviation internationale est DTN.
 
La devise correspond à une unité de mesure monétaire utilisée par un pays étranger. Dans le cas des Français, des Anglais ou des Américains, ils évoqueront la devise tunisienne et évoqueront respectivement la monnaie euro (EUR), livre sterling (GBP) et dollar us (USD) pour converser sur leurs unités nationales de mesure monétaire.
 
Il existe bien une sensible différence définitionnelle entre la devise et la monnaie.
 
Le taux de change correspond à une valeur précise d'une monnaie nationale en fonction d'une monnaie étrangère, que l'on nomme parfois monnaie de référence. Le taux de change peut également se définir comme la quantité de devises étrangères qu'on peut acheter avec une monnaie nationale donnée. On parle aussi de taux de conversion ou d'une parité de change.
 
Pour mieux visualiser la situation du taux de change, on utilise des coefficients dits multiplicateurs. Voici des exemples aléatoires  :
 
-1 dinar tunisien (1 DTN) = 0,57 euro (EUR) ou - ce qui est équivalent - 1 euro = 1,754 dinar tunisien  à la date du 23 juillet 2007 ;
 
-1 dinar tunisien = 0,71 dollar us (USD) ou - ce qui est une expression équivalente - 1 dollar us = 1,408 dinar tunisien à la date du 27 mars 2009.
 
Qui détermine le taux de change ?
 
Le taux de change peut être un coefficient fixe et constant : il est alors déterminé par la Banque Centrale émettrice de la monnaie nationale - c'est-à-dire l'institution monétaire de l'Etat qui imprime et gère, entre autres missions, les pièces et les monnaies. Ce cas de fixation unilatérale du taux de change devient un instrument rare depuis l'ouverture des frontières et de la mondialisation.
 
Dans le cas de la Tunisie, c'est la Banque Centrale Tunisienne (acronyme BCT) qui détient ce pouvoir d'émettre la monnaie nationale et de fixer, en partie et potentiellement, la valeur ou la parité du dinar tunisien par rapport aux autres devises étrangères de référence, principalement le dollar us et l'euro.
 
Pour cela, elle tient compte du niveau des réserves de change dans ses coffres-forts  en devises étrangères - le montant de ses liquidités en euro, dollar et autres devises internationales - et de la fixation de sa stratégie monétaire et économique.
 
En France, c'est la Banque Centrale Européenne (acronyme BCE) en coopération avec la Banque de France et aux Etats-Unis d'Amérique, c'est la réserve fédérale (acronyme FED) qui se sont attribuées, en partie seulement, ces fonctions d'émission de monnaies et de fixation de la valeur de leur monnaie nationale par rapport à d'autres devises de référence.
 
Théoriquement et pratiquement, les banques centrales nationales peuvent alors intervenir sur les marchés pour dévaluer - c'est-à-dire faire baisser  - ou réévaluer la monnaie nationale par rapport à des devises étrangères en fonction de ses intérêts nationaux, en utilisant différentes techniques directes ou indirectes :
 
-imprimerie en masse de monnaies pour créer de l'abondance et de l'inflation ;
-une destruction en masse de monnaies pour créer de la rareté et une baisse de l'inflation etc.
 
Les principaux arguments d'intervention d'une banque centrale pour fixer le taux de change tournent autour de :
 
-l'évitement de la spéculation ;
-un pilotage d'une politique monétaire (contrôle du taux de l'inflation) ;
-un pilotage d'une politique économique en privilégiant l'importation ou l'exportation des biens et des services.
 
Il a été remarqué que si le taux de change fixé par une autorité monétaire ne correspond pas à la réalité de la valeur réelle de la monnaie alors un marché parallèle se développe - la contrebande de devises sur le marché noir ou shadow market -.
 
Dans les faits, le taux de change se fixe, quotidiennement, par la conjonction de ces deux événements :
 
-l'interventionnisme de la Banque Centrale nationale ;
 
-le marché international des changes, c'est-à-dire la loi de l'offre et de la demande des devises - principalement sur le Forex, le plus grand marché mondial d'échanges de devises. Les investisseurs achètent et vendent des devises en fonction de paramètres aussi nombreux que la spéculation, l'évolution de la conjoncture économique des pays, des variations des taux d'inflation, des taux d'intérêt, des taux de croissance économique, des dettes publiques, des perspectives, du sentiment de marché etc. Les investisseurs sont appelés cambistes, traders ou spéculateurs et ont pour principal objectif de gagner naturellement un maximum d'argent en un minimum de temps, en contradiction parfois avec les intérêts des Etats concernés.
 
Le taux de change : instrument d'une stratégie économique
 
Il faut bien noter que le taux de change, comme l'est le taux d'intérêt - qui est le prix de l'argent on le rappelle - est un outil stratégique pour piloter une politique économique efficace en tenant compte des facteurs intérieurs et extérieurs. Sa force ou sa faiblesse supposée ne reflète pas obligatoirement une force ou une faiblesse de l'économie nationale mais peut être intégrée dans une stratégie délibérée pour avantager, par exemple, les exportations ou, à contrario, pour décourager les importations.
 
La Chine a utilisé, par exemple, durant de nombreuses décennies, une faiblesse délibérée de la devise yuan - appelée aussi renminbi - par rapport à la devise de référence le dollar us pour mieux exporter ses produits et services au monde entier, autrement dit, pour avantager ses échanges économiques.
 
Pourtant, jamais l'économie chinoise n'avait connu, sur la même période de dévaluation de sa monnaie nationale, un taux de croissance aussi fort.
 
La note de recherche en Science économique, rédigée conjointement par Priya Malhotra de l'Université de Delhi et par Nishi Malhotra de l'Université Bansthali Vidyapith le 7 septembre 2015, donne un aperçu des impacts de la dévaluation de la devise chinoise, le yuan, sur l'économie indienne incluant les conséquences sur les données macroéconomiques de la balance des paiements et des autres indicateurs techniques (influence sur la devise roupie indienne, le taux de croissance, les taux directeurs etc.).
 
La Banque Centrale Chinoise, dite Banque populaire de Chine (acronyme de BPC) fixe le taux de change du yuan même si de légères ouvertures sur les marchés internationaux de change commencent à se concrétiser. Bien d'autres nations ou alliances réalisent quotidiennement des interventions, plus ou moins intenses sur les taux de change (zone euro, Tunisie, Algérie, Maroc, USA etc.) pour servir naturellement les intérêts de leurs économies respectives.
 
En langage familier, et dans l'inconscient populaire, le taux de change est symbolique de la puissance de la monnaie nationale et représente la force du pays, à un instant donné, sur le plan monétaire en comparaison aux autres pays, ce qui est, en partie, un raisonnement faux comme l'exemple de la Chine le montre bien.
 
Si le taux de change baisse en défaveur de la monnaie nationale par rapport à une devise étrangère, il est assez courant d'entendre, même si cette assertion est assez grossière et fausse, une phrase de ce type : "mon pays est devenu moins fort économiquement, en mauvaise santé financière, que l'autre pays étranger car notre monnaie nationale a baissé par rapport à la leur".
 
Dans le cas de la Tunisie, une faiblesse supposée de la monnaie dinar tunisien peut avantager les exportations notamment des produits agricoles - de l'huile d'olive, des dattes, des oranges etc.-, du phosphate ou des produits industriels dans le secteur automobile.
 
Inversement, une dévaluation de la monnaie impacte négativement le coût des importations - tout produit importé en devise étrangère devient plus cher - et c'est donc un jeu d'équilibre ou un jeu de déséquilibre subtile et technique, au choix, qu'il faudra actionner selon la situation réelle du marché intérieur et extérieur et pour éviter un déficit trop profond de la balance des paiements.
 
En bref, une baisse ou une hausse de la monnaie nationale par rapport à une devise étrangère - on parle aussi d'appréciation ou de dépréciation de la monnaie - n'est pas synonyme obligatoirement d'une détérioration ou d'une amélioration d'une économie nationale (à moins que la dévaluation soit totalement subie, ce qui représente un cas rare).
 
Les facteurs endogènes et exogènes - c'est-à-dire intérieurs et extérieurs - sont si nombreux et complexes qu'il semble difficile de se fixer sur un unique paramètre supposé en défaillance pour expliquer le phénomène économique qu'est une baisse ou une hausse d'une monnaie.(...)
 
Par Nizar Fassi (www.rachatducredit.com)
 

IFC soutient le financement des PME en Tunisie via une ligne de crédit octroyée à la BTK

$
0
0
 
 
La société financière internationale et membre du Groupe de la Banque mondiale (IFC) accorde une ligne de crédit de 25 millions d’euros à la banque tunisienne BTK (Groupe BPCE), afin de favoriser les prêts aux petites et moyennes entreprises (PME) et soutenir la croissance en Tunisie.
 
Grâce à ce financement, la BTK pourra étendre son portefeuille d’encours auprès d’un plus grand nombre de clients PME. En effet, ces entreprises se voient bien souvent refuser des crédits qui leur font cruellement défaut pour développer leurs activités et créer des emplois.
 
« Ce prêt nous permettra de mieux répondre à la demande des entrepreneurs qui souhaitent avoir recours au crédit pour investir et financer leur développement, » a déclaré Wajdi KOUBAA, le Directeur Général par intérim de la BTK. « L’accès au financement est primordial pour ces entreprises qui sont le pilier de l’économie tunisienne et pourvoyeurs d’emplois. »
 
En Tunisie, près de 30% des micro, petites et moyennes entreprises n’ont pas accès aux financements bancaires. Cela représente un frein à la croissance pour un pays désireux de poursuivre son développement et créer des emplois.
 
« La participation du secteur privé est essentielle pour assurer le développement de l’économie tunisienne, » a indiqué Antoine Courcelle-Labrousse, le Représentant Résident d’IFC en Tunisie. « En soutenant les institutions financières comme la BTK, IFC étend le montant des capitaux disponibles pour le financement des petites structures et permet ainsi de révéler le potentiel que représentent les entrepreneurs tunisiens pour la croissance. »
 
Sur l’année fiscale 2015, IFC a investi 60 millions de dollars dans les secteurs de l’agro-alimentaire, des TIC, des fonds d’investissement et de la microfinance pour favoriser la croissance et la création d’emplois en Tunisie. Ces investissements sont le reflet de la stratégie plus large d’IFC qui vise à améliorer le climat des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
 

La BCT adopte TUNIBOR, un nouvel indicateur de référence du taux d'intérêt

$
0
0
 
 
Lors de sa réunion périodique tenue  en date du  27 juillet 2016, le Conseil a procédé à l’examen de l’ensemble des points programmés dans son ordre du jour, qui s’articulent autour des développements récents de la conjoncture économique internationale et l’analyse des principaux indicateurs économiques, monétaires et financiers  ainsi que des principales évolutions de la situation économique  au plan national. Sans compter le suivi des indicateurs d’évolution de l’activité du secteur bancaire, de la liquidité et des transactions sur le marché monétaire et sur le marché des changes.
 
Le Conseil a débattu en particulier d’un projet de circulaire portant modification de la circulaire aux Banques n° 91-24 relative à la couverture des risques et le suivi des engagements, pour introduire de nouvelles exigences en fonds propres au titre de la couverture du risque opérationnel et l’abaissement de la limite d’exposition envers les parties liées.
 
Le conseil a, en outre, examiné la proposition du Comité de Politique Monétaire, réuni le 22 juillet 2016, concernant la création d’un nouvel indicateur de référence du taux d’intérêt interbancaire en Tunisie (TUNIBOR) et a adopté cet indicateur, dont la diffusion sera effective à partir du 1er septembre 2016. Après délibération, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale. (Communiqué)

Quand le déficit des sociétés étrangères résidentes pèse sur la dépréciation du dinar

$
0
0
 
 
D’après une analyse que la Banque Centrale de Tunisie (BCT) vient de publier, un déficit commercial de 6 milliards de dinars au 1er semestre 2016 a été enregistré mettant à mal les importations et les exportations de certaines sociétés étrangères résidentes. 
 
A ce titre, la BCT a affirmé que le déficit élevé de ces sociétés, soit 8,9 Milliards de dinars, a pesé lourdement sur le marché des changes et a participé à la dépréciation du dinar tunisien vis-à-vis des principales devises.
 
Un fléchissement qui a impacté considérablement le secteur des industries manufacturières, l’agriculture mais aussi les industries agroalimentaires, et ce malgré une amélioration dénotée par la BCT stipulant qu’ une « légère hausse de la part des pays de l’Asie au cours du second trimestre de 2016 par rapport à la même période de 2015 suite, essentiellement, à l’accroissement des exportations vers l’Inde qui ont presque quintuplé ».
 

ARP: Séminaire sur les équilibres financiers du pays

$
0
0
 
 
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) organisera prochainement, un séminaire de deux jours, sur les équilibres financiers et les exigences de cette étape , avec la participation d’ experts et de spécialistes dans ce domaine.
 
Le thème de ce séminaire, qui aura lieu après le vote de confiance au gouvernement Youssef Chahed, compte parmi les priorités du nouveau gouvernement a affirmé lundi, le président de l’ARP Mohamed Naceur lors d’une conférence de presse tenue , à l’issue de la réunion du bureau de l’ARP, évoquant la situation difficile dans le pays et la nécessité d’un audit des finances de l’Etat.
 
“L’endettement étranger et les capacités du pays dans ce domaine à”, a été largement, discuté au sein de l’ARP, lequel est appelé à avoir une position claire concernant les futurs engagements du gouvernement dans ce domaine et ce afin “de réassurer les générations futures”, a-t-il dit.
 
Le séminaire portera également, sur “les impôts et les moyens d’améliorer la contribution des citoyens à renflouer les caisses de l’Etat, le financement de l’économie et la liquidité dans les banques, le financement des caisses de sécurité sociale et le financement de la protection sociale pour les Tunisiens.
 
Les propositions et recommandations adoptées à l’issue de ce séminaire seront communiquées à la présidence du nouveau gouvernement, a précisé Naceur notant, dans sa réponse à une question sur le plafond de l’endettement extérieur, l’importance de convenir avec le nouveau gouvernement sur un plafond pour l’endettement extérieur, et à identifier d’autres sources de financement pour le budget de l’Etat.(Tap)
Tags: 

Dimassi appelle à freiner la chute du dinar qui fait gonfler la dette publique

$
0
0
 
 
L’ancien ministre des Finances, Houcine Dimassi, s'est exprimé ce lundi sur Express FM sur les réformes que devrait entamer le nouveau gouvernement Chahed. Dimassi a balayé d'un revers de main l’idée de mettre en circulation un nouveau dinar qui serait trop coûteuse pour le pays.
 
"L’industrie manufacturée, l’industrie minière et l’agriculture sont les secteurs sur lesquels nous devons compter pour booster le taux de croissance, car ce sont des secteurs qui créent de la richesse", pense-t-il. "L’investissement et les finances publiques sont les deux autres dossiers sur lesquels tout le travail doit être concentré", a-t-il ajouté.
 
Concernant la chute du dinar, Dimassi pense qu'elle est la conséquence de la baisse de l'exportation. "La chute du dinar fait gonfler la valeur de la dette publique", a estimé Dimassi qui appelle à freiner cette baisse par l'application du code du travail dans des secteurs aujourd’hui en grande difficulté, à l'instar du phosphate.

Vers le changement des billets de banque

$
0
0

Des informations font état de l’orientation prise par les autorités financières tunisiennes en vue de changer les billets de banque.

En effet, selon les mêmes sources, cette opération pourrait permettre à l’Etat de combler le déficit budgétaire s’élevant à 3 milliards de dollars.

A noter que cette proposition est apparue, déjà depuis 2015, l’objectif étant de contraindre les barons de la contrebande à faire sortir de grosses sommes d’argent circulant hors du circuit ordinaire, sachant que l’économie parallèle dépasserait en volume celle légale.

 

N. H

 

Habib Karaouli reçoit à Pékin le Prix du banquier d’affaires

$
0
0

 

Habib Karaouli, PDG de la Banque d'affaires de Tunisie (BAT) et fondateur-président de Capsa Capital Partners, a reçu à Pékin le Prix du banquier d'affaires pour sa contribution au développement du métier, la diversité de ses réalisations et sa créativité. M. Karaouli, vient de prendre part aux travaux de la 7e édition de l'International Capital Conference ICC 2016 Europe-Chine, qui a eu lieu à Pékin les 19 et 20 octobre. Plusieurs hauts responsables et de grands banquiers de tous les continents ont participé à cette manifestation internationale parmi lesquels l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin. A cette occasion, M. Karaouli a présenté les opportunités d'investissement en Tunisie et notamment la portée et les objectifs de la Conférence internationale de l'investissement « Tunisia 2020 » qui aura lieu les 29 et 30 novembre prochain à Tunis.

Le développement régional au cœur du Forum de la Finance Alternative

$
0
0
 
 
A l’occasion de la 5ème édition, l’Alternative Finance Seminar a de nouveau attiré l’attention des investisseurs et des experts financiers cette année, avec une édition revisitée et à la hauteur du parcours et de l’impact réalisé au cours des 4 dernières années.
 
Rebaptisée « Le Forum de la Finance Alternative »,  cette cinquième édition s’est fixée pour objectif de mobiliser toutes les parties prenantes de l’écosystème entrepreneurial tunisien afin de cogiter autour du thème « Comment accélérer le développement d’entreprises dans les régions ? ».
 
Objectif atteint, puisque le mardi 15 novembre à Tunis, près de 200 personnes représentants les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial tunisien se sont donnés rendez-vous à Tunis pour une journée consacrée à l’analyse de la réalité du financement de l’économie en Tunisie et à la valorisation des leviers de réussite adaptée aux besoins des PMEs en Tunisie, et plus spécifiquement, dans les régions.
 
Le coup d’envoi des travaux a été donné par Ali Mnif, Commissaire Général du Forum de la Finance Alternative qui a rappelé l’importance donnée au développement régional par cet événement phare initié par Carthage Business Angels, et qui émane d’une conviction inébranlable, que la relance économique de la Tunisie passe impérativement par le développement de l’économie réelle, à travers la création et la croissance des entreprises dans les régions.
 
Nazeh Ben Ammar, Président de Carthage Business Angels, et Tarak Ben Salem, président du CJD Tunis qui ont joint leurs ressources pour organiser le Forum de la Finance Alternative, ont pris la relève et ont démontré au cours de leurs interventions la difficulté du chemin qui reste à parcourir afin de fournir aux entreprises dans les régions les dispositions nécessaires pour réussir. Mais ils ont, également, mis en exergue, les efforts déjà entamés et la volonté des différents participants à cet événement à continuer à apporter les réponses adéquates aux challenges actuels.
 
Un panel réunissant 5 entrepreneurs représentants plusieurs régions la Tunisie, a ensuite eu lieu, pour un échange d’expériences sur le financement dans les régions. Les promoteurs ont relevé les obstacles rencontrés au cours de leur parcours ainsi que les mesures de contournement mais ont également souligné les points positifs existants ainsi que leurs propositions pour un financement efficace des entreprises dans les régions. Ce panel, présidé par Karim Ghenim, président de l’ATIC et modéré par Mustapha Boubaya, membre de Carthage Business Angels, a suscité un vif débat au sein de la salle de conférence.
 
Une séance plénière, d’un très grand intérêt, a suivi le panel, avec Khalil Laabidi, Directeur Général de la FIPA qui a passé en revue la loi de l’investissement avec des éléments de réponses à la question principale de cette séance « Comment rendre opérationnel le code d’investissement pour favoriser le développement régional ? ».
La fin de la première session du matin a aussi été l’occasion pour Oualid Triki, directeur des programmes à Wiki Start Up, d’annoncer le lancement officiel de la deuxième édition de Start’Act, un programme d’accélération initié par Carthage Business Angels et qui a pour mission de favoriser l’accès au marché aux nouvelles start-ups et d’accélérer la génération de leurs cash flows.
 
Quant à la séance de l’après-midi, elle a été réservée à la présentation par Mondher Khanfir, C.E.O de Wiki Start Up, du concept de l’Initiative Tunisia 500, qui vise à créer 500 startups par an d’ici 2020. Il s’agit d’un projet ambitieux ouvert à tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, et qui vise à mettre de la cohérence dans l’implémentation des programmes d’Idéation, d’Incubation et d’Accélération dans toutes les régions de Tunisie. Le concept a été enrichi par les réflexions collectées par 4 focus thématiques traités en sous-groupes, à savoir, la génération des Deals Flows, l’Accompagnement des startups, le Financement et le cadre légal et fiscal. La consolidation de ses résultats sera publiée dans un executive summary qui sera consultable sur le site www.afs.tn 
 

Le ministre des Affaires locales sollicite les bailleurs de fonds et veut mobiliser 750 millions DT

$
0
0
 
 
Le ministre des Affaires locales et de l’environnement, Riadh Mouakher a affirmé, jeudi, avoir sollicité l’aide des bailleurs de fonds internationaux pour le financement de plusieurs projets communaux.
 
Selon le ministre, l’objectif est de mobiliser 750 millions de dinars au profit de 86 communes récemment créées. Quelque 190 autres communes qui ont connu des programmes d’extension dans le cadre du plan communal d’investissement pour la période 2017-2021 devront bénéficier de l’aide.
 
Rencontrant, à Sousse, des cadres régionaux relevant des gouvernorat de Sousse, Mahdia, Sfax, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, Mouakher a déclaré que son département à fourni une première enveloppe aux communes consacrées notamment aux dépenses de gestion et à l’acquisition d’équipements.
 
” Ces fonds devront servir à la rémunération des ressources humaines pendant deux ans et à l’acquisition des engins et équipements administratifs “, a-t-il soutenu.
 
D’après le ministre, le déblocage des fonds sera effectué lors de l’installation en 2017 de nouvelles communes. Le ministre a souligné la nécessité de résoudre les problèmes qui persistent encore dans certaines communes dont celles relatives à la composition des délégations spéciales, à l’aménagement des locaux et à la mobilisation des ressources humaines.(Tap)

20 000 millions DT pour la Tunisie: Pourvu que les promesses ne soient pas de l’encre sur papier !

$
0
0
 
Par Dr Farouk Ben Ammar
 
La Conférence Internationale de l’Investissement « TUNISIA 2020 », qui vient de se clôturer le 30 Novembre à Tunis, s’est conclue avec des résultats encourageants bien que à prendre avec précautions :
 
•Montant total des promesses financières : 21 080 MILLIONS TND.
•Une dizaine d’opérateurs privés ont conclu des accords de partenariat.
A ce juste titre,  je présente ci-dessous un tableau récapitulatif :
 
Le point phare : 87.5 % des montants promis se traduisent en crédits remboursables.
 
La Turquie : Notre premier partenaire commercial, selon les dires du ministère du commerce, c’est le pays qui a le moins contribué, ni dons ni prêts accordés, seulement une contribution de 220 MILLIONS TND sous forme de dépôt non rémunéré.
 
Une modique somme pour soulager les liquidités et renflouer les réserves en devises de la Banque Centrale de Tunisie.
 
Quant aux plus grandes puissances économiques du monde, qui ont dépêché leurs représentants à la conférence, aucune contribution directe concrète : De simples observateurs !
 
Je citerais essentiellement :
1.La Chine.
2.Les USA.
3.Le Japon.
4.Les Pays Scandinaves…
 
La Chine : La Chine notre premier fournisseur après l’Union Européenne, n’a pas emboité le pas aux autres pays. 
 
Les USA : Le nouveau président élu des USA, avait bien assuré qu’il ne laisserait pas tomber la Tunisie…mais ses paroles ne furent pas suivies d'effets…pas un   penny !
 
Les Pays Scandinaves : Le fonds de pension public Norvégien, dénommé « NORGES BANK INVESTMENT MANAGEMENT », le plus grand fonds souverain du monde pesant 740 MILLARDS EUROS (Avril 2016), soit 1 900 000 MILLIONS TND, était le grand absent.
 
UN AIR DE DÉJA-VU ?
 
On se rappelle tous la rencontre de Tunis « INVEST IN TUNISIA A STARTUP DEMOCRACY », tenue en Septembre 2014, à l’issue de laquelle on annonça le relancement du  mégaprojet « TUNISIA ECONOMIC CITY », dans la ville côtière de Enfidha.
 
Un projet d’un coût global de 50 MILLIARDS USD (100 000 MILLIONS TND) censé créer 200 000 emplois sur trois (3) ans.
 
En Avril 2016, une conférence de presse fut tenue par des investisseurs du Golfe arabe, pour ressusciter le projet. Où en est-on aujourd’hui, sept (7) mois après ? Un projet enterré.
 
Pour l’heure, espérons que les promesses de « TUNISIA 2020 » ne soient pas de l’encre sur papier.
 

 

Plus de 1000 chefs d'entreprises attendus à Sousse aux Journées de l'entreprise de l'IACE

$
0
0
 
 
Plus de 1000 chefs d’entreprises représentants des grands think tanks, d’éminentes personnalités du monde des affaires et de la politique sont attendus à la 31ème édition des ” Journées de l’entreprise(JES) ” qui sera oganisée les 9 et 10 décembre, à Sousse, par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE), sur le thème ” La transformation digitale : mutation et opportunités “, a fait savoir jeudi, le président de l’institut Ahmed Bouzguenda.
 
Ces responsables venant de plus 30 pays débattront pendant deux jours, de la transformation digitale, cette quatrième révolution industrielle, qui changera la manière de concevoir les politiques économiques et de les appréhender et transformera des secteurs entiers, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse à Tunis.
 
Cette édition se distingue, selon Bouzguenda, par ” la présence de hauts responsables étrangers en exercice et d’une importante délégation libyenne,la mise en place d’une application digitale qui permettra aux participants le suivi des travaux, le lancement d’un indice relatif au degré de digitalisation des régions tunisiennes et l’organisation en marge des Journées d’un Forum Libyen destiné à donner des éclairages sur les perspectives de la situation en Libye, … “.
 
De son coté Mohamed Bridaa, Coordinateur de la manifestation a fait savoir que ces Journées enregistreront également la présentation d’une Enquête, élaborée par l’IACE sur le niveau de maturité digitale des entreprises tunisiennes.
Les résultats d’une Etude élaborée par la Banque mondiale sur l’impact de la crise libyenne sur l’économie tunisienne, seront également présentés lors du Forum libyen.
 
Parmi les personnalités attendues lors de ces journées figurent Ahmed Miitig, vice-premier ministre Libyen, Mouatassem Boudiaf, ministre délégué algérien chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Santiago Gomez Barrera, Secrétaire du Gouvernement de Medellin en Colombie, Chi Fulin, Président de l’Institut chinois des réformes et du développement.(Tap)
 
 

Sanimed fait son entrée en bourse

$
0
0
La société Sanimed va faire son introduction sur le marché alternatif de la cote de la bourse de Tunis

La société Sanimed (spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des accessoires des articles sanitaires en porcelaine vitrifié et en grés fin) va faire son introduction sur le marché alternatif de la cote de la bourse de Tunis par voie d’augmentation de capital en numéraire via une souscription publique de 3 760 000 nouvelles actions, d’une valeur nominale de 1 DT chacune, représentant 30,32% du capital après augmentation.  

 L’émission se fera comme suit :

Une Offre à Prix Ferme (OPF) de 376 000 actions nouvelles, représentant 10% de l’offre globale, 16,67% de l’offre au public et 3,03% du capital social de la société après augmentation, centralisée auprès de la BVMT.

Le prix de l’action de la société  a été fixé dans le cadre de la présente offre à 4,560 DT, tous frais, commission, courtages et taxes compris. (Soit 1 DT de nominal et 3,560 DT de prime d’émission).

Le montant de l’opération est de 17 145 600 DT

L’évaluation de l’action de la société SANIMED a été effectuée par MAXULA Capital sur la base des états financiers certifiés au 31/12/2015 approuvés par l’Assemblée générale ordinaire du 13 mai 2016 et sur la base d’un business plan portant sur la période 2016-2020, approuvé par le conseil d’administration du 13 mai 2016 et examiné par les commissaires aux comptes de la société.

 La période de souscription est fixée du 05/12/2016 au 16/12/2016 inclus. Les actions nouvelles porteront jouissance à partir du 01/01/2016.

 

 


Mémorandum d’entente et de coopération entre les 2 Banques centrales tunisienne et chinoise

$
0
0

 

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) et la Banque centrale de Pékin ont signé, hier lundi 12 décembre 2016, un mémorandum d’entente et de coopération, favorisant une plus grande ouverture dans les deux secteurs bancaire et financier.

Les deux banques centrales se sont mises d'accord sur le principe de conclure une convention pour l’échange du yuan et du dinar tunisien pour payer une partie des opérations commerciales et financières en monnaie nationale.

"Ceci permettra d’alléger les risques de change pour les deux parties et d’encourager les Chinois à importer du marché tunisien ", a précisé la BCT, dans un communiqué, publié aujourd’hui mardi 13 décembre.

Le gouverneur de la BCT, Chedly Ayari, et son homologue chinois, Zhou Xiaochuan, qui ont signé, à Pékin, le mémorandum d’entente et de coopération, ont examiné la possibilité d’émettre sur le marché financier chinois, un emprunt obligataire, "ce qui permettra de mobiliser des fonds pour le financement des projets de développement économiques en Tunisie".

Chedly Ayari s’est rendu en Chine, à la tête d’une délégation de responsables des secteurs financier et bancaire, dont le président du Conseil du Marché Financier (CMF), Saleh Saiel, la directrice générale de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), Boutheina Ben Yaghlane et le président de l'Association professionnelle tunisienne des Banques et des institutions financières, Ahmed Karam.

Le président du CMF s'est mis d'accord avec son homologue chinois pour la signature d'un mémorandum d'entente et de coopération tuniso-chinoise favorisant l'échange des expériences et des expertises et pour une étroite collaboration entre les marchés de la bourse dans les deux pays.

Des réunions sont prévues lors de cette visite, qui se poursuivra jusqu'au mercredi 14 décembre 2016, avec des responsables d'institutions financières chinoises, dont le Comité chinois de contrôle du secteur bancaire, l'Association chinoise des banques, le Fonds de développement sino-africain, le fonds de coopération Chine-Afrique et aussi de banques commerciales chinoises.

Chedly Ayari en Chine : vers la signature d’un accord de swap de devises

$
0
0

 

Chedly Ayari, le Gouverneur de La Banque Centrale de Tunisie (BCT) et Mr. Zhou Xiachuan, Gouverneur de la Banque Centrale Chinoise ont signé, le lundi 12 décembre 2016 à Pékin, en présence de Mr. Dhia Khaled, Ambassadeur de la Tunisie auprès de la République Populaire de Chine, un mémorandum d’entente et de coopération, favorisant une plus grande ouverture entre les secteurs bancaire et financier des deux pays.

A cette occasion, les deux gouverneurs se sont mis d’accord sur le principe de conclure une convention portant sur le swap du yuan contre le dinar tunisien dans le but de régler une partie des opérations commerciales et financières en monnaies nationales. Ce qui permettra d’atténuer les risques de change pour les deux parties et d’intéresser davantage les importateurs chinois aux exportations tunisiennes.

D’autre part, le gouverneur de la BCT et son homologue chinois ont examiné la possibilité d’émettre un emprunt obligataire sur le marché financier chinois, ce qui permettra de mobiliser des fonds pour le financement des projets de développement économique en Tunisie.

Cette rencontre, s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle effectuée par Mr. Chedly Ayari, en Chine à la tête d’une délégation de responsables des secteurs financier et bancaire, dont Saleh Sayiel, Président du Conseil du Marché Financier (CMF), Boutheina Ben Yaghlane, Directrice générale de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), et Ahmed Karam, Président de l’Association professionnelle tunisienne des Banques et des établissements financiers.

Par ailleurs, le président du CMF et son homologue chinois ont convenu de conclure un mémorandum d’entente et de coopération, favorisant l’échange des expériences et des expertises afin de parvenir à une étroite collaboration entre les marchés boursiers des deux pays.

Lancement de « NETINVEST POTENTIEL » un nouveau Fonds d’investissement de 20.000.000 Dinars

$
0
0
 
 
« NETINVEST POTENTIEL »  est un nouveau Fonds Commun de Placement en valeurs mobilières qui vient de voir le jour et dont l’ouverture des souscriptions sera annoncée ce mercredi 21 décembre 2016.
 
Il est à préciser que la société NETINVEST et ATTIJARI BANK ont obtenu l'agrément du Conseil du Marché Financier, en date du 30 janvier 2015, pour la création d'un Fonds Commun de Placement à Risque bénéficiant d’une procédure allégée, dénommé « NETINVEST POTENTIEL » d'un  montant du Fonds sera de 20.000.000 Dinars qui seront  répartis en 2 000 Parts de 10.000 Dinars chacune.
 
Ce Fonds a principalement pour objet la participation, pour le compte des porteurs de parts et en vue de sa rétrocession ou sa cession, au renforcement des opportunités d’investissement et des fonds propres des entreprises.  
 
Il réalisera des opérations en capital ou en quasi-capital dans une perspective de création de valeur sur un horizon à moyen/long terme selon une démarche d’investisseur engagé et stable au sein des entreprises de son portefeuille.
 
Le Fonds ambitionne d’accompagner des entreprises, ayant un fort potentiel de croissance dans leur secteur d’activité, ouvertes sur l’international, disposant de ressources humaines et d’un management de qualité et ayant une vision stratégique cohérente.
 
Le Fonds interviendra principalement en fonds propres et accessoirement en quasi fonds propres, ciblera en priorité les PME/projets innovants ou à contenu technologique ainsi que les PME/projets présentant un business modèle plus classique, avec une attention particulière pour les secteurs d’investissement ci-après :
 
·Les technologies de l’information et de la communication et les services à forte valeur ajoutée
·La biotechnologie
·L’industrie pharmaceutique
·La santé
·Le secteur agroalimentaire
·Les industries manufacturières
·La logistique
·Les énergies renouvelables
·La protection de l’environnement
·Les sociétés exportatrices ou en stade d’internationalisation
 
Le Fonds investira exclusivement dans des sociétés établies en Tunisie. Le montant des interventions du Fonds par projet (sur un ou plusieurs rounds) se situera en général dans un intervalle de Cinq Cent Mille (500.000) dinars tunisiens à Trois Millions (3.000.000) de dinars tunisiens sur un ou plusieurs rounds d’investissement.

Le crowdfunding en Tunisie: pourquoi pas?

$
0
0
 
Le crowdfunding ou le financement participatif est un concept qui s’est propagé à travers le monde et il connait un énorme succès vu les plateformes qui sont en activité et les résultats convaincants qu’elles accomplissent.
 
En Tunisie, ce mode de financement reste condamné par la loi, il n’en existe même pas un cadre réglementaire qui le met en place pour faciliter la réalisation des projets. Beaucoup de personnes sont en difficulté face à ce problème car trouver des fonds de financement dans un pays économiquement détérioré est un grand obstacle, ainsi les banques compliquent toute tentative de prêt pour financer des mini-projets, ce qui oriente la plupart des épargnants vers des plateformes internationales.
 
L’état tunisien ne s’est jamais penché sur le statut des entrepreneurs et les problèmes auxquels ils sont confrontés, c’est pour cela que beaucoup de jeunes qui avaient de l’ambition et de la volonté pour réaliser leurs projets se sont bornés face à ce manque de financement.
 
Le crowdfunding en Tunisie est une solution plus que favorable pour le développement du secteur des mini-entreprises et deviendra ainsi un second fonds de financement alternatif aux méthodes de finance traditionnelle.  
 
Iheb Ayed
 
Tags: 

La micro-finance, une arme de lutte contre la pauvreté en Tunisie

$
0
0
 
 
A l’occasion du Congrès national de la jeunesse, le Chef du gouvernement a fait savoir le 2  décembre 2016, que la création de l’emploi constitue l’une des priorités de son gouvernement, en veillant à l’encouragement des différentes initiatives, et l’aide des jeunes porteurs de petits projets à intégrer le mouvement économique.
 
Pour ce faire, le Premier ministre Youssef Chahed a annoncé que 250 millions de dinars ont été réservés au financement de petits projets, et que ce programme est déjà entré en exécution, au point que plus de 200 contrats pour des petits projets ont été signés à Jendouba.
 
En effet, la lutte contre le chômage et la pauvreté sont un double défi pour l’actuel gouvernement de même que ceux qui l’ont précédé. Dans cette perspective, l’encouragement de la libre initiative par le financement ne devrait se limiter aux titulaires de diplômes supérieures, mais plutôt cibler les couches sociales défavorisées, à travers la micro-finance qui cible les exclus du système bancaire classique en leur proposant des services financiers adaptés.
 
En ce sens, la micro-finance s’impose comme un instrument de lutte contre la pauvreté à travers la création d'emplois et la génération de revenus permanents, en fixant les populations dans leurs localités autour des micro-projets et micro-entreprises. C’est ce qui permet de réduire en premier lieu l'exode rural, tout en contribuant ainsi au développement économique national et local.
 
Les institutions de micro-finance se développent
 
En fait, le microcrédit est un crédit de faible montant, avec intérêts, accordé à des individus  n’ayant pas accès au circuit de financement traditionnel, pour le financement des toute petite entreprise, en vue de réduire la pauvreté et rendre les communautés autonomes. 
 
Pour ce faire, les institutions de micro-finance mettent à la disposition de leur clientèle, une large gamme de services financiers dans un objectif d’aide aux  pauvres à surmonter les crises et à gérer leurs besoins financiers, qui sont souvent d'une grande complexité. 
 
Les performances sociales de ces institution font référence à l'amélioration de la vie des clients pauvres et de leurs familles, par l'élargissement de la gamme d'opportunités socio-économiques pour la communauté. En effet, les objectifs sociaux de ces organismes consistent à servir un nombre croissant de pauvres et d'exclus sur une base durable d’amélioration de la qualité et l'adéquation des services proposés aux clients ciblés, ainsi que la création de bénéfices au profit de ses clients de même que leur famille et communauté.
 
En Tunisie, les institutions de micro-finance se développent depuis quelques années à une vitesse folle, au point qu’elles sont au nombre de cinq, à savoir Tayssir crée en mars 2014, Microcred en octobre 2014, Advans en janvier 2015, le Centre Financier aux Entrepreneurs  en avril 2015, et enfin Zitouna Tamkeen en mai 2016.  Par ailleurs, Enda Tamweel et Asad Tamweel ont reçu en 2015 un agrément de filiation de l’activité de microfinance, sans oublier la Banque Nationale de Solidarité ayant vue le jour en 1997. 
 
Il faut noter que trois autres instituts sont en attente d’un agrément par l’Autorité de Contrôle de la Microfinance, et dont ses agences poussent du nord au sud du pays dans les villages les plus reculés. C’est pourquoi, ces organismes sont appelés les «banques des pauvres».
 
Le dernier venu du secteur est Zitouna Tamkeen, prenant pour cible les citoyens qui porteraient toujours plus sur le financement islamique. En effet, 40% des personnes à la recherche d'un micro-crédit refuseraient les crédits habituels, et ont besoin d'un financement islamique. Pour ce faire, Zitouna Tamkeen intervient sur la base de deux modes de financement islamique, à savoir la mourabaha et le quard hassan, en accordant des prêts pouvant atteindre 20 000 dinars pour les activités génératrices de revenus, et 3 000 dinars pour l’amélioration des conditions de vie avec une durée maximum de 5 ans et un délai de grâce qui diffère selon la nature de l’activité. 
 
Sur le plan juridique, le décret-loi n°2011-117 du 5 novembre 2011 portant sur l’organisation de l’activité des institutions de micro-finance, permet à des sociétés anonymes d’accorder des microcrédits sous la forme d’une «aide à l’intégration économique et sociale», pour financer une activité génératrice de revenus et créatrice d’emplois, ainsi que le financement des besoins visant à améliorer des conditions de vie. 
 
Quant au contrôle du secteur, il relève des attributions de l’Autorité de Contrôle de la Microfinance dont la mission principale consiste à superviser les institutions de micro-finance. Sachant qu’un décret qui plafonne le taux d’intérêt pour les sociétés anonymes devrait être prochainement promulgué.
 
Yemen Seibi 
 
Tags: 
Viewing all 919 articles
Browse latest View live